Pour info, voici le préambule (extrait de mon livre ) à une page maladie Web ( Site de Cédric Grisel) que l'on m'a demandé de corriger.
Je crois qu'un avertissement de ce type s'impose.
"Chaque fois qu'un poisson tombe malade, il faut savoir se remettre en question. Neuf fois sur dix, il s'agit d'une erreur de maintenance. Et neuf fois sur dix, il suffit de rétablir des conditions de maintenance correctes pour obtenir la guérison du poisson. Un
discus meure rarement en deux jours. Alors ne vous précipitez surtout pas sur les médications, ce sont elles qui, en général, tuent les poissons. Prenez votre temps, consultez un spécialiste et ce n'est que si le poisson ne guérit finalement pas, malgré le rétablissement de bons paramètres, que l'on peut le traiter.
Préférer toujours les
produits du commerce. Ils sont parfaitement efficaces dans la plupart des cas, et surtout n'ont pas l'inconvénient d'être dangereux pour la santé humaine. Arrêtons de jouer les apprentis sorciers en manipulant des
médicaments détournés de leur usage humain. Ils sont à réserver à des cas précis, et leur mauvaise utilisation provoque des phénomènes de résistances bactériennes, très difficiles à maîtriser, et très délétères pour la santé humaine.
Respecter toujours l'intégralité du protocole. On n'arrête jamais un
traitement avant son terme. Que la maladie y soit résistante ou que le poisson semble guérit. Là encore, il en va de l'avenir sanitaire du discus et de son propriétaire.
Enfin, il faut savoir euthanasier un poisson qui souffre, qui présente un danger pour les bacs voisins surtout lorsqu'il semble de toute façon condamné.
On m'a demandé mon avis sur les pages qui vont suivre. Je l'ai fait avec plaisir. J'ai respecté leur trame et je ne suis intervenu que de manière volontairement succincte, parce que le sujet est complexe et nécessite l'acquisition de bases qui font défaut à la plupart d'entre nous et parce qu'un bon diagnostic nécessite la prise en compte d'une multitude de paramètres. C'est pourquoi, je ne saurais trop vous conseiller de consulter votre vétérinaire ou un amateur très aguerrit à l'exercice.
Cependant ces lignes vous permettront sûrement de mieux vous repérer dans les méandres de la pathologie.
Les
traitements qui suivent sont exacts et leurs posologies sont justes. Merci encore une fois de les respecter.
Un dernier petit mot, ce n'est pas parce qu'un jour un poisson n'a pas d'appétit, parce ce qu'il s'est gratté une fois, ou parce qu'il n'est pas enclin à montrer ses plus belles couleurs le soir ou vous avez de la visite, qu'il est malade. Il peut très bien ne pas être de bonne humeur. Ce n'est pas pour cela qu'il faut le rendre malade en versant dans son milieu naturel des tas de produits chimiques. Cela peu arriver, comme pour vous pour diverses raisons, et comme pour moi, lorsque je lis des inepties sans noms, délivrées par des psychopathes du traitement cybernétique. Tachons de redresser la barre, je crois qu'il y a urgence…"
Thierry JUNG