Bonjour,

Je n’avais jusque là que très superficiellement visité VétoFish et je viens de prendre le temps de le découvrir un peu plus à fond.

J’ai été surpris de ne pas trouver, dans vos articles consacrés aux maladies, d’informations sur les oodinioses, pourtant si répandues dans certains groupes de poissons.

J’ai personnellement, depuis quelques mois, des cas rémanents de parasitage par l’oodinium dans mes bacs de grossissement de mes jeunes Aphyosemion et Fundulopanchax (killies), presque toujours lorsque les alevins commencent à dépasser la taille de 15 mm. Je n’ai pourtant aucun Nothobranchius dans ma fishroom (genre chez lequel il est bien connu que les oodinioses sont quasi inévitables et pour lequel une prophylaxie par salage préventif est indispensable). J’avais pourtant jusque là élevé des killies, depuis plus de 4 ans, sans voir aucun cas d’oodiniose. J'ai du récupérer ce protozoaire lors d'un échange de poissons avec un autre killiphile.

J’ai eu des cas d’oonimium (infestations assez massives) sur A. ocellatum, A. hera, et F. mirabilis moensis, avec presque à chaque fois quelques morts (parfois beaucoup). Je les soigne tout simplement avec du sel, en montant progressivement (sur 48h) la salinité du bac jusqu’à 5g/l, en la maintenant à ce niveau durant 4 à 8 jours puis en redescendant très progressivement vers l’eau douce. Jusque là ça a très bien marché (alors que ça avait en revanche totalement échoué avec un traitement au Tétra ContraIck !), mais c’est quand même assez contraignant.

Mon interrogation : est-il réellement possible de se débarrasser de ce dinoflagellé par une prophylaxie quelconque (sachant que, vu les espèces que je possède, je n'ai aucune envie de procéder à un salage systématique préventif) ou bien dois-je considérer que l’oodinium sera présent à vie dans ma fishroom (25 à 30 bacs selon les périodes) ?

En d’autre termes, quels sont les stades de résistance, leurs conditions et durées de survie ainsi que celles des formes libres d’Oodinium en eau douce (en particulier leur durée de vie en cas de vide sanitaire) ? Est-il vrai qu’au sein d’une même espèce d’Oodinium, normalement parasite, des formes libres peuvent vivre très longtemps sans phase de parasitisme sur poisson ?

Si quelqu’un peut éclairer un peu ma lanterne ou me donner des références de papiers sérieux sur ce groupe (anglais accepté)…

Merci pour le lien.
C'est effectivement interessant et ça me parait faire un peu le tour des connaissances sur ces oragnismes (connaissances documentées sur sa biologie tout de même apparamment assez réduites : comme d'habitude hélas, pas d'intéret économique en jeu = peu de recherches ! ).