Salut Régine,
Chaque espèce vivante possède une
température optimum qui correspond a la température a laquelle son metabolisme à le meilleur rendement. Plus on s'eloigne de cet idéal thermique est plus le metabolisme est difficile jusqu'a une température limite (basse et haute) ou survient la mort.
Ces plages de température ainsi que l'optimum sont propres a chaque espèce et sont le resultat de milliers d'annees de selection et d'adaptation a l'environnement.
Il n'y a donc aucune raison de penser que faire une cure de chaleur innefficace, c'est à dire qui ne tue pas tous les parasites, ne selectionne pas les organismes les plus tolérants aux hautes
températures. Par le biais de la multiplication de ces
traitements mal faits, selection puis reproduction des individus les plus resistants a une température, nous tombons dans le même mecanisme de création de souches resistantes a l'encontre d'une molecule médicamenteuse.
Premier point.
Deuxieme point, les
discus supportant des températures superieures a 35°, il n'y a aucune raison de s'arretter à 32° lors du
traitement. Le fait de tenir ses poissons à 28° n'influe nullement sur la notion de selection précitée; et je ne crois pas que des flagellés tenus a cette température meurent à 32° au lieu des 34 habituels ... C'est mal connaitre les facultes de ces extraordinaires micro-organismes.
Je dirais donc qu'il est simplement stupide et inconscient de faire des elevations de température à 32°.
Troisieme point.
Il ressort de tout cela, que les objectifs sont bien la mort et non un blocage metabolique des parasites, qui reprendraient leurs activités reproductrices dès redescente de la température. En consequence, ce traitement doit être appliqué avec le minimum recquis pour tuer les flagelles ,soit 34° comme demontré dans les années 70 après decouverte de ce traitement fortuitement. Ceci dit, il ne faut pas oublier la durée minimale d'application, soit une semaine renouvellée après 5 jours, comme je l'ai préconnisé en 1999. (Et oui, rendons a César ce qui est à César
)