Bonjour à tous,
Je m'incruste dans votre discussion car il me semble que le problème de l'
hydropisie est mal compris: elle n'est en fait qu'un symptôme, celui d'une affection des organes internes du poisson.
Que ce soit un problème de vessie pour un PR, un problème de rein pour un autre poisson, de foie pour un troisième, de rate, d'intestin, même un "spécialiste" ne pourra mettre un nom sur la maladie avant d'avoir déterminé quel est l'organe touché ou quels sont les organes touchés (il peut malheureusement y en avoir plusieurs simultanément.) Ceci suppose donc une autopsie car on ne compte plus les maladies qui peuvent provoquer un gonflement de l'abdomen.
[quote
]« En ce qui concerne les variations de formes du poisson suite à des pathologies, nous avons déjà cité l’augmentation de volume de l’abdomen, due à la présence de liquide en quantité si importante qu’elle provoque le soulèvement des écailles. Ce symptôme, est appelé « ascite » ou « hydropisie »…à notre avis, il convient de considérer l’ascite comme un symptôme…Il signale généralement la présence d’une maladie infectieuse, …à l’intérieur de l’aquarium, ou la pollution du milieu » [/quote]
Sauf le respect que je dois au docteur Millefanti dont les propos sont rapportés ici, il y a bien longtemps que les aquariophiles ont compris (à leurs dépens) que l'hydropisie était le symptôme d'une maladie, et pas nécessairement liée à la pollution du milieu.
A mon avis, soigner un poisson atteint en traitant l'eau ne donnera pas de gros résultats, même si une partie infime de la substance active parvient, par échange avec le milieu extérieur, dans la circulation sanguine du poisson. Et encore faudrait-il déterminer la substance à administrer. Administrer un "antibactérien à spectre large", c'est jouer à la roulette russe et risquer de créer des souches résistantes.
Je pense que ce poisson devrait être euthanasié et disséqué sur le champ par un ichtyopathologiste, seul habilité à poser un diagnostic.
Je profite de l'occasion pour signaler que les pertes d'appétits, frottements contre le
décor, difficultés respiratoires, fèces gélatineuses ne sont pas non plus synonymes d'infections par des vers. Or c'est ce qu'on voir écrit partout. Et on vermifuge à tout va, le plus souvent sans grand succès. Il arrive même que des "vers" soient éradiqués à grandes rasades de Flagyl. Ce sont des vers sensibles aux antibiotiques
Ceux qui possèdent de la littérature sur les maladies parasitaires des branchies ou de l'intestin sauront de quoi je veux parler: ce ne sont pas les parasites pathogènes qui manquent et on perd souvent un temps précieux à traiter contre des vers alors que ce
traitement aurait pu être effectué auparavant, pendant que le poisson trouvait encore manger de bon appétit. Lorsque la maladie survient, c'est la panique, et on enchaîne bien souvent les
traitements, de plus en plus traumatisants pour des poissons déjà amoindris.
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